Un graphiste et des étudiants de la VUB souhaitent permettre à la population belge d’exprimer son ras-le-bol face au blocage politique qui perdure. Mot de code : « Shame ». Honte…
Ils espèrent mobiliser pacifiquement à Bruxelles le 23 janvier.
« Ce n’est pas un mouvement belgicain. Nous voulons simplement que les hommes politiques sortent de ce blocage qui peut porter préjudice à la population. Ce qu’ils font pour le moment, c’est nous manquer de respect. » Simon Vandereecken a 23 ans. Actif dans le graphisme, il a lancé un appel à manifester le 23 janvier via Facebook.
Au même moment, deux étudiants de la VUN, Thomas Royberghs et Alex Hermans, en faisaient de même. « Nous avons fédéré nos initiatives et lancé un site web ensemble », précise-t-il.
Depuis, les soutiens ne cessent de se manifester. « Nous en sommes à 900 pour l’instant, mais ma boîte mail déborde », souligne Simon Vandereecken.
« Nous souhaitons un gouvernement. Nous souhaitons un dialogue ouvert à tous les chefs de partis belges, toutes langues confondues. Dans les plus brefs délais », indiquent ces étudiants sur le site qu’ils ont créé (1).
Les organisateurs mènent encore les démarches nécessaires pour obtenir les autorisations de la Ville de Bruxelles.
Malgré plus de 200 jours de négociations infructueuses pour réformer l’Etat et former un gouvernement -un record dans l’histoire de la Belgique –, aucune manifestation d’envergure n’a encore eu lieu de la part de la population belge.
De leurs côtés, les anciens combattants de la Brigade Piron ont eux aussi appelé à la constitution immédiate d’un gouvernement et suggéré la création d’un groupe de travail de techniciens « apolitiques » qui étudierait la « refondation du pays sur base de régions linguistiques homogènes et solidaires ».
Le rapport de ce groupe de travail serait soumis directement aux parlementaires de manière à engager leur responsabilité individuelle et permettre la reprise des discussions politiques.
Via lesoir.be
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