En lice jusqu'à cet après-midi pour accueillir la Coupe du monde de football en 2022, le Japon nourrissait de fortes ambitions à l'égard de cet évènement sportif, aussi bien en termes de « réception physique » de la compétition qu'en termes de diffusion de cette dernière. Et c'est Howard Stringer, le PDG de Sony, qui s'en est fait le porte-parole hier, en déclarant que la perspective de diffuser les matchs de foot en 3D holographique en 2022 n'était « pas de la science-fiction ».
Howard Stringer fait partie de la délégation du Pays du soleil levant en déplacement à Zurich, où la FIFA vient d'annoncer que le Qatar accueillera la Coupe du monde en 2022. Dans une conversation retranscrite par le Wall Street Journal, le PDG de Sony a annoncé l'intention du Japon de « transformer 400 stades pour diffuser virtuellement les matchs ». « Ce serait un flux en direct, avec des hologrammes sur le terrain, afin que les spectateurs puissent suivre le match sans avoir à regarder des écrans » a-t-il ajouté.
400 stades dans le monde pour suivre de façon réaliste et en direct la compétition ayant lieu à l'autre bout du monde à l'aide de la 3D holographique, un objectif réalisable selon Sony : « En 2022 ce ne sera pas de la science-fiction mais une réalité scientifique » a assuré Howard Stringer. Une conviction partagée par le responsable de la délégation japonaise, Kohzo Tashima : « Trois cent soixante millions de personnes pourraient vivre l'expérience d'un match dans un stade plein. C'est 100 fois que le nombre de spectateurs lors de la Coupe du monde en 1994 aux USA » a-t-il déclaré hier.
Un projet ambitieux et futuriste qui n'a visiblement pas emballé la FIFA, mais qui a le mérite de dévoiler les ambitions de Sony pour l'avenir, alors que la 3D relief arrive très doucement dans les foyers. Reste à savoir si, maintenant que le Japon est hors compétition, la firme nipponne compte quand même transformer la science-fiction en réalité pour 2022.
Via clubic.com
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