Après Moneybookers, c'est au tour de PayPal de bloquer les transactions financières en direction de Wikileaks. Le site de paiement en ligne explique que Wikileaks a enfreint sa politique d'utilisation acceptable. L'asphyxie financière guette désormais le site web.
Les difficultés s'accroissent pour Wikileaks. Après avoir été expulsé des services d'hébergement proposés par Amazon pour avoir enfreint les conditions de service, le site web est désormais menacé d'asphyxie financière. En effet, le site de paiement en ligne PayPal vient de porter un coup très dur contre Wikileaks, en fermant définitivement son compte.
Dans un message publié sur son blog, PayPal explique avoir "restreint de façon permanente le compte utilisé par Wikileaks en raison d'une violation de la politique d'utilisation acceptable de PayPal qui stipule que nos services de paiement ne peuvent être utilisés pour des activités qui encouragent, promeuvent, facilitent ou poussent autrui à commettre des activités illégales".
PayPal n'est pas le premier service de paiement en ligne à bloquer les transactions financières destinées à Wikileaks. En octobre dernier, nous avions rapporté une décision similaire prise par Moneybookers, un site permettant aux particuliers et aux professionnels d'envoyer et de recevoir de l'argent. D'après le Guardian, ces mesures seraient destinées à assécher les ressources financières de Wikileaks pour le faire tomber.
Cependant, Wikileaks a encore quelques portes de sortie. À commencer par Flattr, un service de paiement en ligne mis en place par l'ancien porte-parole de The Pirate Bay. L'idée générale est de permettre à ceux qui le souhaitent de financer les auteurs de contenus qu'ils apprécient sur Internet en leur versant une partie d'une cagnotte dont le montant est choisi librement par chaque utilisateur de Flattr.
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