
Lorsque le président Égyptien Hosni Moubarak a indiqué que l’attentat contre les Coptes la nuit du réveillon du jour de l’An à Alexandrie était dû à « des mains étrangères », sans donner plus de précision, Moubarak savait parfaitement ce qu’il faisait. Il connaît la mentalité musulmane et son goût prononcé pour les théories du complot. Ces thèses tellement pratiques pour laver les crimes de l’islam et éviter de condamner un musulman qui mène le djihad contre les infidèles. D’ailleurs l’islam l’interdit. Dans ce contexte, il n’en fallait pas plus que cette petite phrase de Moubarak pour que fleurisse à la vitesse grand V, la thèse du complot juif ou américano-sioniste contre l’Egypte.